Voilà longtemps (un an presque) que je n'ai pu ajouter des lignes à ce blog. J'ai été piégé par mon ambition: je voulais afficher un petit film sur la neige, avec des paroles off; mais je ne maîtrise pas assez ces techniques!
Ce que je disais, et qui n'a pas cessé de m'intéresser depuis un an, concernait le temps.
Ce qui n'est jamais détruit, c'est évidemment le temps lui-même, ainsi que l'espace aussi.
Mais c'est davantage que cela.
En fait, on est presque constamment distrait, mais lorsqu'on se remet à prêter attention à ce monde, la première surprise est qu'il est toujours là, qu'il n'a probablement pas cessé d'être là quand nous-même étions ailleurs (où? distraits) et qu'il nous a, si l'on veut, comme attendu. Nous l'avons quitté mais pas lui.
Et il n'y a aucune brêche dans cette attente. C'est dans ce sens que le temps ne passe pas. En fait, le temps ne cesse pas d'ouvrir la possibilité du retour, pour le fils prodigue; aussi le fils n'est jamais parti.
J'y reviendrai, je l'espère, bientôt.